Skhirat (en arabe : s'khayrat) est une ville balnéaire du Maroc située entre la capitale Rabat, la capitale
administrative, et Casablanca, la capitale économique. Le centre-ville, plutôt pauvre et rural, est séparé de la partie
balnéaire, très huppée, par l'autoroute reliant Rabat à Casablanca. Skhirat fait partie de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
La partie balnéaire a longtemps été prisée par la jet set nationale et surtout les proches du palais. Plage
préférée de la famille Royale, on y voit souvent des princes et princesses et leur entourage. Sous l'ère Hassan II on y a aussi
aperçu pendant longtemps des défilés de présidents chefs d'État en exercice. Aujourd'hui, l'hôtel légendaire L'amphitrite a
été repris par un investisseur saoudien et reste le centre majeur d'attraction balnéaire de la région. Par ailleurs, Skhirat est
aussi un centre de pêche et bénéficie d'une très bonne situation géographique ainsi que d'un micro climat reconnu pour ses
bienfaits.
Histoire :
Pour l'histoire, Skhirat a été le théâtre d'un coup d'état manqué contre le roi Hassan II lors de son anniversaire, le
11 juillet 1971. Il fut mené par le général Medbouh et Mohamed Ababou.
Une nécropole néolithique a été découverte dans les années 1980 au bord de l'oued Cherrat1.
Skhirat a été le théâtre d'un coup d'État manqué contre le roi Hassan II lors de son anniversaire, le 11 juillet 1971. Il
fut mené par le général Medbouh et M'hamed Ababou.
C'est également ici que se sont déroulés entre octobre et décembre 2015 les pourparlers de paix des Accords de Skhirat lors de
la seconde guerre civile libyenne.
Harhoura
Harhoura (se prononce Har'Houra en arabe) est petite ville balnéaire située en bordure de l'océan Atlantique, prés de Rabat au Maroc.
Harhoura abrite des villas de luxe, des hôtels de grand standing et un quartier de commerce avec des restaurants, des
habitations notamment en immeubles et une marina avec la plus grande piscine d'Afrique en 2008
Harhoura est une petite agglomération balnéaire et résidentielle qui se situe dans la cote nord ouest de Témara, située en bordure de l'océan Atlantique,
au sud de Rabat, la capitale. Elle fait partie de la préfecture de Skhirate-Témara, au sein de la région Rabat-Salé-Kénitra.
Depuis le découpage administratif de 1992, Harhoura a le statut de commune urbaine3. Auparavant, son territoire dépendait de la commune de Témara.
Elle a connu, de 1994 à 2004 (années des derniers recensements), une hausse de population, passant de 6 386 à 9 245 habitants.
Le premier président du conseil municipal de Harhoura est Mohamed Mehdi Benbouchta. L'actuel président est Abderrahim Benladoul, du rassemblement national
des indépendants. Élu président le 28 novembre 2018 après la destitution de Faouzi Benallal par le tribunal administratif.
Histoire :
L'origine de Harhoura remonte au Protectorat français au Maroc (1912-1956).
Site archéologique
La commune de Harhoura est connue aussi par ses grottes préhistoriques, El Harhoura I et II, qui a notamment livré les plus anciennes parures dont une
pendeloque; également une mandibule atérienne dans El Harhoura I. Des fouilles sont entreprises par A. Debénath à partir de 1979 sur El Harhoura I puis II.
Le niveau I de El Harhoura I est daté de 25580 ±130 ans à 41160 ± 3500 ans
Harhoura I
Harhoura I, ou grotte Zourah, a été découverte en 1976 à l'occasion de la construction d'une maison, et fouillée à partir de 1977. La grotte s'étend sous deux
maisons - mais à la date de 2004 seule la zone correspondant à l'une des maisons a été fouillée soit environ 100 m². Quatre niveaux d'occupation ont été
trouvés. Le niveau 0, directement sur la roche du fond, contient des blocs d'effondrement et très peu d'outils lithiques, de facture grossière : galets à
rares enlèvements. Les niveaux 1 et 2 sont atériens : là aussi, peu d'outils lithiques mais une faune importante et diversifiée, et plusieurs structures
d'habitat : ensembles d'empierrements faits de cailloux de grès de dimensions sensiblement égales. La couche 2 a livré une amulette et une canine humaine.
Le niveau 3, lieu d'inhumation néolithique, a livré un squelette en bon état de conservation et 14 autres très fragmentaires ; certains étaient recouverts
de pierres. Là encore, peu d'outils lithiques.
L'absence d'atelier de taille10 et de foyer suggère que le lieu n'était pas utilisé comme habitation permanente mais comme lieu de passage, par exemple pour
la chasse
Harhoura II
André Debénath découvre ce lieu en 1976 lors d'une prospection, semble-t-il après la découverte d'Harhoura I à 200 m au nord de cette dernière. Elle est
fouillée dans un premier temps par Debénath en 1978 ; puis à partir de 1996 par Hajraoui et Debénath, ce dernier remplacé depuis 2000 par R. Nespoulet. Un
sondage de Debénath dans les années 1970 donné quatre couches :
- Couche I (au-dessus) : sédiments remaniés, sur 20 cm d'épaisseur.
- Couche II : correspondant à un amas coquillier (kjoekenmoedding) sur 1 m d'épaisseur, une fosse y a été creusée par les Néolithiques ; quatre squelettes de
Néolithiques y ont été trouvés, datés à environ 5321 à 4363 BC, dont deux lors des fouilles des années 1990 et dont les moulages sont exposés au
musée archéologique de Rabat ; en 2001 ont également été trouvés un crâne isolé et quelques fragments d'os.
- Couche III : sur environ 70 cm d'épaisseur moyenne qui peuvent être divisés en deux niveaux, elle contient une industrie de type épipaléolithique et de gros
blocs d'effondrement.
- Couche IV : 1 m d'épaisseur, probablement atérienne.